mardi 3 février 2015

Jacques Dupé, un passionné d'Histoire !

20 ANS, PAYSAN, POÈTE ET… POILU !
 

RÉSUMÉ 

(…) ne vous faites pas de mauvais sang, car c’est d’un cœur léger que je pars. (…) je reviens de quatre jours de tranchées et, rassurez-vous, je suis bien portant ! (…) dans les tranchées, on court très peu de risques… C’est ainsi que René Graciet tranquillise sa famille. À travers le courrier adressé à ces parents, on suit l’itinéraire d’un paysan de 20 ans qui découvre la France avec la guerre. Ils étaient jeunes, heureux de vivre et ils sont partis vaillamment, défendre leur pays avec foi et patriotisme, laissant là leur foyer, leurs amis, leurs études ou leurs affaires. Vivement recommandées par les autorités pour ne pas inquiéter la population, les nouvelles du front étaient bonnes, même si parfois l’anxiété transpirait au détour d’un mot, d’une phrase. Combien en sont revenus ? Combien sont restés enfouis à jamais sous les décombres d’une tranchée pour toujours fermée ? Combien de familles malheureuses, combien de mères inconsolables, d’épouses éplorées ? Tous confondus (civils, militaires, Français, alliés et Allemands), l’Histoire retiendra de cette Grande Guerre, première du nom, 20 millions de morts et blessés… sacrifice de générations qui ne fut pourtant pas la der des ders comme l’espéraient les Poilus.

ISBN : 978-2-36336-090-8 - PAGES : 108 - FORMAT : 200 x 130 - PARUTION : 04/2013 - COLLECTION : Mémorielles - PRIX : 12 €

Lire un extrait


MA DRÔLE DE GUERRE ! Journal d'un évadé de France



ISBN : 978-2-36336-127-1 - PAGES : 130 - FORMAT : 200 x 130 - PARUTION : 04/2014 - COLLECTION : Mémorielles - PRIX : 13 €

RÉSUMÉ

… à 19 h 30, le train démarre en direction de Madrid, et déjà les bruits courent que nous nous dirigeons vers Miranda, le camp de concentration, dont les échos ne sont pas très rassurants. … La première impression du port de “Casa” est grandiose : à perte de vue, on aperçoit des chars, des canons, des avions aux ailes relevées, des camions militaires, des jeeps et des caisses. Tout cet équipement américain semble très sophistiqué en regard de notre matériel ! Avec ça, comment ne pas gagner la guerre ? … nous voilà installés dans un château, à Aubagne, situé à flanc de colline. Dans ce brouhaha, dans ce tohu-bohu infernal, on n’a même pas le temps de se rendre compte que nous sommes en France. Et cependant nous y sommes ! » Mars 1943. René Dupé, 23 ans, mécanicien, décide de quitter la France, pour rejoindre le général de Gaulle. Cet ouvrage est son récit. La saga d’un évadé de France qui a traversé les péripéties de la dernière guerre mondiale… mais à sa façon !

 Lire un extrait



Fiche descriptive de l'auteur :  Jacques-Dupé
 
"Quelques mots sur l’auteur… À la retraite après avoir été chef d’entreprise d’un bureau d’études, Jacques Dupé est un passionné d’histoire, de généalogie et de poésie. C’est en fouillant dans les archives de sa famille qu’il décide d’écrire la biographie de René Graciet, son grand-oncle. Ce premier ouvrage lui donne le goût de l’écriture.

samedi 31 janvier 2015

Concours : à gagner l'anthologie d'Elizabeth George aux Editions Omnibus et "Juste une mauvaise action" publié aux Presses de la cité





Pour fêter la parution d'une anthologie d'Elizabeth George aux Editions Omnibus, et son dernier roman "Juste une mauvaise action" publié aux Presses de la cité, tentez de gagner 3 lots des livres en photo ci-dessus.

Comment ? Il vous suffit d'aimer 2 pages Facebook : Presses de la Cité et Editions Omnibus et de laisser un commentaire sous leurs posts !

Les gagnants seront tirés au sort lundi 2 février 2015.

mardi 4 mars 2014

MediaEntity, BD Simon Kansara et Emilie Tarascou




MediaEntity 1
Date de parution : 28/08/2013 | ISBN : 978-2-7560-4728-7, éditions Delcourt

Scénario : Simon
Dessin : Émilie
Couleurs : Émilie
Série : MediaEntity
Collection : MACHINATION


RÉSUMÉ DE L'ÉPISODE

Imaginez. Votre identité en ligne génère des messages compromettants, des photos et des vidéos truquées. Votre réputation est incontrôlable. Vous perdez votre travail, votre famille, vos amis. Ce cauchemar, c'est celui d'Éric, jeune trader qui vient de couler sa banque et première victime d'une machination dont il ne saisit pas encore l'envergure, et qui le mènera au cœur du réseau social MediaEntity...



Protégez vite votre identité numérique, avant qu'il ne soit trop tard!...

Interview de Simon Kansara et Emilie Tarascou





MediaEntity 2
Date de parution : 22/01/2014 | ISBN : 978-2-7560-5071-3

Scénario : Simon
Dessin : Émilie
Couleurs : HUBERT
Série : MediaEntity
Collection : MACHINATION



RÉSUMÉ DE L'ÉPISODE

Lorsque Ryoko Okada, chanteuse pop, rend visite à l'une de ses fans, l'événement dérape : la star initie la petite Jennifer à la drogue. C'est du moins ce qu'attestent les photos publiées sur le web par une journaliste people prête à tout pour réussir... Nouvelle attaque du réseau MediaEntity... ? De son côté, Éric Magoni découvre qu'il est loin d'être le seul à avoir perdu le contrôle de sa vie en ligne.



Les quatre épisodes de MediaEntity sont disponibles gratuitement sur le site Web officiel. En savoir plus sur l'express.fr

Mon avis

Mon avis


Je ne suis pas une accro de BD, mais j'aime bien de temps en temps en choisir une et m'y plonger. Habituellement, je lis plutôt les classiques style "Tintin", "Astérix" (hé!oui, j'ai une grande culture BD, on ne se refait pas).
Sérieusement, je suis une fan de Blake et Mortimer et de fait je consacre quelques euros dans la constitution cette collection.
Alors pourquoi vous parler aujourd'hui de MediaEntity?
Tout simplement parce que le hasard des rencontres a fait que cette BD s'est retrouvée entre mes mains et comme j'aime mettre en avant des auteurs de talent (et pas forcément issus du sérail) et surtout parce que j'ai vraiment apprécié ce scénario atypique et les illustrations, j'ai décidé de lui consacrer un article.

Notre vie va vite, trop vite. Le numérique, les réseaux sociaux, tout nous entraîne dans un tourbillon. Au risque parfois de perdre tout contrôle. Qui n'a jamais eu peur un jour de voir son identité volée?
Récemment nous avons appris que les USA espionnaient sans retenue l'Europe. Alors si même les plus hauts dignitaires ne peuvent pas protéger leur données, comment nous, qui ne disposons pas de leurs moyens de protection, pourrions-nous le faire? Difficile de faire disparaître du jour au lendemain un chef d'Etat ultra-médiatisé. Mais qu'en est t-il de vous et de moi, nous les petits si insignifiants aux yeux du monde? Qui nous protègera? Vaste question!
Disparaître n'est-ce pas la plus grande peur de l'homme?

MediaEntity au travers d'une aventure haletante et stressante (pour ne pas dire paranoïaque), met en avant les dangers du numérique et les dérives qui peuvent en résulter notamment les piratages de données. Le réseau social MediaEntity s'approprie à l'insu des personnages de cette BD leurs données privés et prend le contrôle de leur vie. Une BD qui devrait obligatoirement être remise (en mains propres ) à tous les utilisateurs du net (Facebook, Twitter etc.). Ce serait beaucoup plus efficace que les conditions générales d'utilisation que nous ne lisons jamais et qui sont plutôt nébuleuses. Un très bon moyen pour expliquer les dangers. Un peu flippant de constater avec quelle facilité des documents personnels peuvent être trafiqués. Nous sommes bien peu de chose face à cette puissance, cette machine.

La force de cette BD transmédia se trouve dans l'originalité de son concept. Vous pouvez alterner support papier et support numérique (tablette, smartphone, Internet). A la pointe du progrès n'est-ce pas? Original surtout!

Moi qui tâtonne sur le net, j'ai découvert la réalité augmentée. Un univers qui m'était complètement inconnu jusque-là.
Mais pas de panique, même sans cette technologie vous pouvez tout à fait lire et apprécier à sa juste valeur cette histoire. L'un n'est pas inextricablement lié à l'autre. Mais ce complément peut être un petit plus appréciable et étant donné le travail que cela a nécessité ce n'est qu'une juste reconnaissance pour leurs concepteurs de s'y intéresser. En même temps cette option va dans la continuité du thème, donc elle est largement conseillée.
Personnellement, j'ai lu la BD sans utiliser de smartphone et cela n'a pas nuit à l'efficacité du scénario. Je n'ai découvert l'option numérique que récemment et cette formule est assez intéressante et je la recommande. Si j'ai pu le faire vous y arriverez bien!

L'audace de Simon Kansara et Emilie Tarascou se révèle payante. J'imagine les difficultés techniques et financières rencontrées pour mettre en place ce concept. Un défi de plus à relever mais qui les a certainement stimulés.

La page Facebook et le compte Twitter de MediaEntity proposent des contenus exlusifs: vidéos, dessins, énigmes etc. Sans oublier la revue de presse de Wilhem, le mystérieux mendiant qui sait tout.

Découvrez la Bande annonce qui est plutôt réussie.

Cette bande dessinée est souvent qualifiée de thriller d'anticipation paranoïaque. Pourquoi ? Parce qu'elle fait référence (et appels) à nos craintes à nos peurs les plus occultes, tout en utilisant des moyens technologiques tendances pour les traduire.

Le point de départ de l'intrigue est la chute d'un trader que l'on accuse à tort d'avoir coulé sa banque. Tout lui échappe, ses données professionnelles et personnelles sa vie en somme. Pour s'en sortir une seule solution: fuir, vite et loin. Se faire oublier.

Le héros (malgré lui ) nous entraîne dans un jeu de piste palpitant où le lecteur est directement impliqué. Le trader découvre des personnages qui vivent la même chose que lui et qui réagissent différemment en fonction de leur personnalité.

Le scénario tient la route et les dessins colorés et dynamiques apportent une vraisemblance supplémentaire à l'intrigue. Le lecteur n'a aucun mal à se projeter dans cette aventure qui défile sous ses yeux au rythme d'une bonne série d'action.

Le tome 2 est l'occasion de poursuivre efficacement les aventures de Magoni, le trader et le lecteur veut toujours en savoir plus. Vivement les tomes suivants!
Je vous invite à découvrir l'article très complet consacré à MediaEntity sur Bigger Than Fiction

Comme le dit si bien le site Culture BD.com en matière de "Vidéosurveillance : les borgnes sont rois". Vous êtes avertis, à vous de prendre vos responsabilités.

Effrayant n'est-ce pas? Êtes-vous sûrs d'avoir bien protégé vos données, comment savoir si le net ne s'est pas déjà emparé de votre histoire, de votre vie... Il est peut-être déjà trop tard pour vous, serez-vous toujours maître de votre vie demain? Quittez la toile avant d'en devenir sa proie!

Alors ne prenez pas de risque, laissez tomber les réseaux sociaux, éteignez tout et lisez plutôt la BD.



vendredi 1 novembre 2013

Seule contre tous, le harcèlement en entreprise - Karine Fleury



Article paru dans le numéro de Sept-Oct 2013 de GAZELLE MAG avec l'aimable autorisation de la rédaction du magazine. Merci Lila Meguenay (Journaliste) pour ce bel article!

Blog Seule contre tous!

jeudi 2 mai 2013

Les musées aiment ils le public?
Carnets de route d'un visiteur,
Bernard Hennebert


ISBN 9782870035542 ? Prix : 18€, éditions www.couleurlivres.be

Présentation de l'éditeur

Pour son quatrième livre, l'auteur s'intéresse à nouveau aux droits des usagers, là où ils sont quasi inexistants: dans le monde muséal.
Il s'appuie sur ses visites menées depuis 25 ans dans les musées belges et étrangers. Il a également "testé" bien des expositions: Van Gogh à Amsterdam, Toulouse Lautrec à Paris, Magritte à Bruxelles, Giacometti à Seneffe, Bosch à Rotterdam, L'Art Déco à Londres, Chagall à Martigny ou Khalo à Bruxelles.

Le livre analyse comment divers musées sacrifient les droits de leurs visiteurs à la rentabilité: hausse importante des entrées, présentation incomplète de la tarification, gratuité supprimée, interdiction de photographier, oeuvres annoncées mais retirées, préventes obligatoires et de plus en plus hâtives.

Nombre de musées se commercialisent. Une démarche culturelle établie sur le long terme risque d'être perdante face à des évolutions qui visent surtout la quantité et l'événementiel.

Bernard Hennebert propose des alternatives réalistes. En priorité, rassembler les usagers intéressés pour cimenter un contre-pouvoir capable de neutraliser tant d'évolutions mercantiles qui appauvrissent le supplément d'âme censé caractériser la culture. Des avancées concrètes en ce sens existent, mais ne sont guère médiatisées. La dernière partie de ce livre s'y emploie.

Bernard Hasquenoph signe la préface. En animant son site www.louvrepourtous.fr, ce visiteur parisien mène ses actions revendicatives vis-à-vis du Louvre, du Château de Versailles ou du Musée d'Orsay.



L'auteur bruxellois Bernard Hennebert et le préfacier parisien Bernard Hasquenoph.
Quelques extraits du livre
Voici, extraits du livre, quelques déclarations de personnalités qui précisent les droits des visiteurs et les obligations des producteurs et des diffuseurs culturels:
"Un principe de droit exige qu'avant la conclusion de tout contrat, la partie "dominante" doive fournir à son futur cocontractant toutes les informations utiles à une prise de décision en connaissance de cause. Agir autrement enfreindrait la bonne foi. Les Cours et Tribunaux ont, depuis longtemps, en effet, reconnu l'existence d'une obligation générale de renseignements à charge des fabricants, vendeurs et prestataires de services professionnels". Charles Picqué (voir page 37)
Réflexion émise lors de la séance du "conseil communal" au cours de laquelle a été décidé que le Musée d'Ixelles pratiquerait la "gratuité du premier dimanche" avec mise en exergue d'une œuvre différente chaque mois: "L'avantage de cette demande est qu'elle est délimitée. Son coût sera compensé largement par le déploiement d'une information du public et par l'accroissement inévitable d'un intérêt pour les musées. Dans un temps rapproché, il faut amener tous les musées à pratiquer une politique identique". Roger Lallemand (voir page 107)
"Le rapport à l'usager est un véritable enjeu. Jusqu'à présent, l'autorité publique n'a pas pris en compte cette problématique de manière systématique et organisée.
Il y a là distorsion par rapport à une amplification des pratiques de loisirs par la collectivité". Henry Ingberg (voir page 137)
Le manque d'associations d'usagers culturels "est un problème très important à travers toute l'Europe. Le monde culturel donne l'impression de se défendre lui-même. On serait plus fort si l'on avait des associations qui nous soutenaient. Cela se ressent surtout pendant les moments de crise. C'est exact que le monde culturel n'a pas su s'organiser sur ce point de vue et c'est l'un de ses points faibles". Bernard Foccroulle (voir page 160)
Pour plus d’infos: bernard.hennebert@consoloisirs.be
Site officiel de Bernard Hennebert www.consoloisirs.be

Mon avis


Bernard Hennebert dans son ouvrage passionnant dénonce les dérives de la gestion des musées belges français, mondiaux et met en lumière les objectifs peu louables de leurs dirigeants : avoir une rentabilité maximale et atteindre la massification du public. Bien entendu tout cela au détriment des conditions de visite et en totale contradiction avec la notion de droit et de respect des visiteurs. Qui n’a pas un jour trouvé porte close à l’entrée d’un musée sans en avoir été informé au préalable ? Que dire de la tarification des visites, des horaires souvent mal signalés… ? Du temps d’attente inadmissible pour voir une exposition ?

De visiteur, l’usager passe au statut de consommateur dont la patience et le portefeuille sont constamment sollicités.
Par exemple "au château de Versailles, il n'y a plus d'usagers, il y a des clients alors que c'est un musée national, c'est un musée public et le terme qui est employé quand vous envoyez un mail pour demander quelque chose, est service client. C'est quand même sidérant de la part d'une structure publique et nationale" (B. Hasquenoph www.louvrepourtous.fr -Bruxelles 20/01/2011)

Les musées ne sont plus lieux de culture mais outils de propagande pour attirer le public et l’entasser dans des expositions « blockbusters ».

Le mécénat représente un financement non négligeable mais insuffisant, de fait les billets d’entrée deviennent l’outil idéal pour rentabiliser ces lieux de culture.

Les statistiques de fréquentation sont gonflées, les médias sont manipulés mais aussi parfois complaisants incapables de remettre en cause une exposition se contentant d’en faire la promotion.

Les spécialistes conservateurs sont écartés au profit de professionnels de la communication, des administrateurs à l’égo sur-dimensionné.

Le bilan dressé par l’auteur et son homologue parisien est édifiant : une hausse constante des dérives occasionnées par cette vision purement mercantile.

Ainsi dans son ouvrage « les musées aiment-ils le public ? », Bernard Hennebert établit une liste non exhaustive de judicieuses remarques et propositions pour améliorer les conditions d’accès et de visites des musées belges, priorité étant donnée aux moyens de communication et d’information.

L’auteur nous invite à le rejoindre dans une démarche participative. Chaque individu peut conduire à l’amélioration des conditions d’accès aux musées, « une démarche sociale dans un univers culturel » (p.10).

L’engagement de Bernard Hennebert a porté ses fruits. Ses connaissances ont largement été mises à profit dans la mise en place du Code de respect des usagers culturels en vigueur dans la communauté française de Belgique depuis 2006.

L’objectif de l’auteur bruxellois : favoriser la création d’un dialogue avec le public au sein de ce secteur malgré les difficultés récurrentes (barrage administratif, pas de réponses aux diverses sollicitation…).

Un simple citoyen doit pouvoir se faire entendre sans avoir à adhérer à une association ou à un parti politique.

"S'il y avait un public actif, réuni qui avait des revendications sur la voie publique, les ministres pourraient beaucoup mieux considérer, beaucoup mieux financer la politique culturelle (....) Ce bouquin appelle le public à agir et à prendre ses responsabilités et de demander aux hommes politiques de mieux respecter la culture et de mieux la financer..." (B. Hennebert - Bruxelles 20/01/2011)

« C’est la première fois que la Communauté française reconnaît explicitement des droits aux usagers et aux publics de la culture (…). L’idée n’est évidemment d’aucune manière de renforcer une marchandisation de la culture(…).
Déclaration de Fadila Laanan le 7 février 2006 en conférence de presse, aux Halles de Schaerbeek, lors de la présentation du Code (p.142)

L’idée de Bernard Hennebert est de protéger les usagers culturels (…) aussi bien que les acheteurs de produits de consommations » (p.142)

De simples solutions pourraient faire évoluer favorablement les conditions d’accès aux musées, comme celle qui ont heureusement pu être constatées au fil des ans : l’apposition à côté de l’œuvre le nom de son auteur et le titre du tableau. Évidente aujourd’hui, simple, efficace, mais cela n’a pas été toujours été le cas.

Certains musées mais encore trop peu donnent aux visiteurs toutes les informations sur l’exposition avant le passage des guichets.

Ce livre qui se laisse lire avec une facilité est d'une évidence déconcertante (même si jusqu'alors elle ne vous avait pas sauté aux yeux). Il pose la question "et maintenant que faisons-nous, nous usagers? Allons-nous continuer à accepter cette prise en otage, cette dérive mercantile qui nous est imposée au sein de nos musées? Ou au contraire allons-nous nous mobiliser, pour rendre l'art accessible à tous, place qu'il n'aurait jamais du quitter?" A chacun d'y réfléchir et de prendre ses responsabilités...

Liens utiles:
Pour plus d’infos:
Site officiel de Bernard Hennebert www.consoloisirs.be
Mail: bernard.hennebert@consoloisirs.be
Site officiel de Bernard Hasquenoph www.louvrepourtous.fr

mardi 29 janvier 2013

"Seule contre tous..." Le harcèlement en entreprise, Karine Fleury.



J'ai lu d'une seule traite ce livre très bien écrit et tellement vrai. les larmes me sont venues aux yeux à chaque fois que des situations décrites dans le livre me rappelle ce que je vis actuellement. Christine Colin(Rubrique "Avis de lecteurs")

"Un livre bien écrit qui pourrait aider certaines personnes pour se libérer de cette oppression qui pèse sur les personnes". Colette Mémain (Rubrique "Avis de lecteurs")

"J'ai été atterrée (même si au fond on sait qu'elles existent) de voir les bassesses et manipulations utilisées par les dirigeants. Merci pour ce témoignage et surtout pour ton courage dans ce combat digne de David contre Goliath". Léa Viler (Rubrique "Avis de lecteurs")

J'ai lu quasiment ton livre d'une traite. J'admire ta pugnacité et l'humour que tu es parvenu à glisser dans ton récit. Le caractère insidieux et pervers de la manipulation est à mon avis très clairement exprimé. Cela fait presque froid dans le dos! Isabelle A. (Rubrique "Avis de lecteurs")

J’ai terminé ton livre chère amie et un mot fait battre mon cœur comme un battement de tambour.(...) Vulnérable, comme j’ai horreur de ce mot que j’ai cru entendre tout au long du livre, comme un écho lancinant..(...) Personne n’est à l’abri des manipulateurs. Aline Mariani (Rubrique "Avis de lecteurs")

"Après avoir fermé ce livre, je n’ai pas pu trouver les mots. Ayant connu le harcèlement en entreprise, j’ai suffoqué tout au long de ma lecture. Mais en même temps, j’ai eu le sentiment contradictoire d’être libérée." Mye Vang (Rubrique "Avis de lecteurs")

"...cette histoire se laisse lire tel un "thriller" qui malheureusement n'est que trop réel." Frédérique Martin (Rubrique "Avis de lecteurs")

"J’appréhendais un peu car j’avais déjà lu pas mal de livres sur le sujet comme les livres d’Hirigoyen ou de Leymann. Mais ce livre est bien différent, c’est un témoignage qui prend aux tripes…" May Kham (Rubrique "Avis de lecteurs")

"J'ai lu ton livre en pensant aussi à tous ceux et celles qui ont subi et subissent encore ce harcèlement." Muriel Harmonic (Rubrique "Avis de lecteurs")

"Agrippée à la couverture, suspendue aux mots, emportée dans les images, dans les rebondissements de ton aventure qui résonnent en moi comme prévu, je n’ai pas vu le temps passer. " Valérie S. (Rubrique "Avis de lecteurs")


J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie de mon livre le 14 février 2013 intitulé "Seule contre tous..." sur le thème du harcèlement en entreprise.

Date de parution: 14 février 2013; éditions Eyrolles, collection Histoires de vie; 15 €; N°ISBN : 978-2-212-55555-4



Présentation de l'éditeur

Histoires de vie

Le harcèlement en entreprise


« Sur l’instant, je n’ai pas eu les arguments pour me défendre correctement. J’ai été tellement surprise et sonnée que je me suis laissé faire. Je regrette d’avoir signé le document validant ma mise à pied, j’aurais dû résister et attendre de le recevoir par courrier. C’est facile à dire, une fois l’orage passé. C’est un peu comme pour un jeu télévisé. Dans son salon, un candidat peut être très fort et connaître toutes les réponses, mais une fois sur le plateau de l’émission, face à des millions de gens, il perd pied. Il faut compter avec le trac, la peur. Pour ma part je ne me suis pas retrouvée devant des millions de téléspectateurs, seulement trois personnes, mais pas des moindres. […] Je me demande ce qu’il peut bien se dire sur moi, dans la société, après les propos calomnieux qu’a tenus la direction. La mauvaise réputation et les animosités dont je dois faire l’objet me font mal. Je n’ai aucun moyen de me défendre. Je suis démunie, perdue, je ne dors plus. Je me sens seule contre tous. »

À 26 ans seulement, Karine Fleury connaît une ascension professionnelle inespérée. Responsable d’une équipe de libraires, passionnée par son travail et bientôt déléguée syndicale du personnel, cette jeune femme intègre multiplie les casquettes sans faillir. Aussi lorsqu’elle apprend brutalement par sa direction qu’elle est accusée de harcèlement et mise à pied, elle vacille. Après une période d’abattement, portée par l’énergie de ses proches et son caractère vaillant, Karine décide de lutter pour recouvrer sa dignité et rétablir la vérité. Karine Fleury dépeint les bassesses, les intimidations et les manipulations dont peut user une entreprise pour atteindre ses objectifs commerciaux, les rouages d’un système perverti où le profit prime sur l’humain, et son rude combat pour défendre les salariés malmenés. (éd.Eyrolles)

Karine Fleury raconte son histoire et met en lumière les dysfonctionnements de l'inspection du travail et des prud'hommes, tout en dénonçant la perversion d'un système de management.

Presse:

Magazine 100% Vrai:



AVIS DES LECTEURS

Vous aussi vous pouvez m'envoyer vos commentaires n'hésitez pas

Avis de Christine Colin reçu le 11/02/2014

J'ai lu d'une seule traite ce livre très bien écrit et tellement vrai. les larmes me sont venues aux yeux à chaque fois que des situations décrites dans le livre me rappelle ce que je vis actuellement.

Avis Colette Mémain lu sur Amazon le 23 novembre 2013

Un livre bien écrit qui pourrait aider certaines personnes pour se libérer de cette oppression qui pèse sur les personnes.

Avis d'Isabelle A. envoyé sur ma messagerie le 18 novembre 2013 à 09h31

J'ai lu quasiment ton livre d'une traite. J'admire ta pugnacité et l'humour que tu es parvenu à glisser dans ton récit. Le caractère insidieux et pervers de la manipulation est à mon avis très clairement exprimé. Cela fait presque froid dans le dos!

Avis de Léa Viler envoyé en MP sur ma page FB le 17 novembre 2013 à 19h06

"Je viens de terminer "Seule contre tous..." Je tiens à te faire part de mon admiration pour ta résistance et ta lutte face aux pressions et agressions que tu as subies, et pour ton engagement auprès des salariés harcelés. J'ai été atterrée (même si au fond on sait qu'elles existent) de voir les bassesses et manipulations utilisées par les dirigeants. Merci pour ce témoignage et surtout pour ton courage dans ce combat digne de David contre Goliath". Léa Viler

Avis d'Aline Mariani envoyé en MP sur ma page FB le 11 avril 2013 à 15h41

J’ai terminé ton livre chère amie et un mot fait battre mon cœur comme un battement de tambour.
Vulnérable.
Nous pensons être des gens normaux, avec des failles, des qualités et des faiblesses. Nous pouvons être des pères, des mères responsables et un jour, nous nous retrouvons vulnérables.
Vulnérable, comme j’ai horreur de ce mot que j’ai cru entendre tout au long du livre, comme un écho lancinant. Pourtant, les témoignages que j’ai lus sur ton blog m’ont paru de loin, bien plus saisissants par rapport à ma petite expérience.
J’ai commencé ma carrière comme secrétaire dans une petite mairie. Rien de reluisant, mais j’aimais mon travail qui me permettait de m’occuper de ma fille. Je n’ai jamais eu de grandes ambitions, je voulais simplement vivre une vie tranquille avec mon mari restaurateur et ma petite fille.
Suite à un changement de maire et d’étiquette politique, ma vie professionnelle a changé soudainement au bout de 4 ans. Notre commune était petite, presque une famille. Le nouveau maire était une sorte de politicien ventru, bon vivant et jovial, presque paternaliste. Tous les dimanches, nous devions assister à ses concours de pétanque, pire à ses séances de psychothérapie spirituelle dans la garrigue… Au bout de 3 dimanches, j’ai dit stop. Et l’homme jovial a révélé son vrai visage. Au bureau, ce fut pressions, manipulations, harcèlements…J’étais la seule à tenir tête à l’homme de pouvoir que tous disaient si gentil, si paternaliste. J’étais devenue le bouc émissaire, la folle de service.
C’est mon mari qui m’a sauvée, à l’époque, on réglait encore les choses à l’ancienne. Il lui a mis un coup de boule, j’ai eu un licenciement avec tous les avantages et j’ai pu me reconstruire, cultiver mon jardin, loin de ces manipulateurs ou de ces lâches : mes collègues et amis.
Merci Karine pour ce beau livre, ce témoignage. Personne n’est à l’abri des manipulateurs. Merci pour votre courage. Contrairement à tous ceux qui ont témoigné, un autre a eu du courage pour moi.

Avis de Mye Vang envoyé en MP sur ma page FB le 26 mars 2013 à 10h32

Après avoir fermé ce livre, je n’ai pas pu trouver les mots. Ayant connu le harcèlement en entreprise, j’ai suffoqué tout au long de ma lecture. Mais en même temps, j’ai eu le sentiment contradictoire d’être libérée.

Libérée par les mots que Karine a su trouver si simplement pour décrire avec la précision d’un scalpel, le harcèlement horrible dont elle a été victime.

J’avais une vision fausse et naïve du milieu littéraire; je pensais que c’était des gens cultivés, férus de connaissance humaine et donc plus aptes à être intelligents, voire supérieurs et à comprendre. Que nenni ! Le harcèlement concerne tous les milieux et tous les gens, que ce soit en usine, à l’hôpital ou chez les intellectuels. Car il s’agit de production, d’argent, de rendement encore une fois au détriment de l’humain. La nature humaine est bien décevante car dans la manipulation, on ne voit pas le double visage des harceleurs. La difficulté pour l’héroïne car pour moi, c’est une vraie héroïne, c’est de les démasquer, de rester debout devant leur hypocrisie, leur mesquinerie insupportable.

Ça m’a fait un choc, j’avoue.

Ce livre m’a remuée, m’a mise en colère, mais m’a donné aussi espoir devant cette leçon de courage.

Seule contre tous est bien un titre approprié, juste.

Rester debout malgré la solitude d’un combat injuste du pot de terre, contre le pot de fer, seule contre les harceleurs mais aussi les lâches, les petits mesquins arrivistes.

Il me tarde de lire l’auteur sur un autre registre car elle est très douée pour disséquer la nature humaine, elle serait une romancière redoutable en psychologie dans des thrillers ou des romans policiers.

Je conseille vivement ce livre qui est pour moi plus qu'un livre sur le harcèlement, c'est un livre de sociologie sur les méandres tortueux de l'esprit humains quand il s'agit de détruire, mais aussi de construire à partir d'un champ de ruine, je parle de l'auteur. Que le courage aussi se révèle face au nombre !

Avis de Frédérique Martin envoyé en MP sur ma page FB le 22 mars 2013 à 13h

"Chère karine, J'ai terminé hier soir ton livre que j'ai dévoré. Tout d'abord bravo car c'est très bien écrit, cette histoire se laisse lire tel un "thriller" qui malheureusement n'est que trop réel. Et puis ensuite tu as toute mon admiration pour ton courage, ta persévérance et surtout que tu continues à être aussi spontanée même si cette épreuve t'a aguerrie. En te lisant j'étais d'une part tellement heureuse de ne pas avoir à supporter toute cette "merde" que l'on retrouve beaucoup dans les sociétés privées,d'autre part on se demande comment font les personnes qui n'ont pas ta force car tu l'avais en toi au départ. Mais bon, c'est terrible et je crains que les choses ne vont pas en s'arrangeant. J'espère que ton livre va avoir le succès qu'il mérite."


Avis de May Kham posté sur ma page FB le 18 mars 2013 à 16h

Il est toujours difficile pour moi de juger de la qualité d’un livre car, je sais que bon nombre d’auteurs, travaillent leur oeuvre avec leurs sueurs et leurs larmes et que, tout est subjectif. J’essaie toujours de le faire impartialement. Même si, une semaine auparavant alors que je parlais du livre, une de mes lectrices qui, bien entendu, ne m’appartient pas, me dit qu’elle a rencontré Karine Fleury, lors d’un salon littéraire du cÔté du Béarn… Elle me raconte sa douceur, sa gentillesse et son professionnalisme car, Karine non seulement parle de la littérature avec passion mais conseille également sur des auteurs à lire, sans jalousie aucune et avec beaucoup de bienveillance.
J’appréhendais un peu car j’avais déjà lu pas mal de livres sur le sujet comme les livres d’Hirigoyen ou de Leymann. Mais ce livre est bien différent, c’est un témoignage qui prend aux tripes… Et contrairement aux autres livres qui dissèquent plus ou moins bien le processus du harcèlement, celui-ci est bien différent, le harcèlement concerne toute personne, aussi forte soit-elle. Il n’y a pas un profil type du harceleur ou un profil type de victime…
Ce livre, écrit très simplement, et dieu sait si c’est difficile d’écrire simplement pour un auteur, nous plonge rapidement dans une micro-société, qui n’est que le miroir concentré de la société. On suit l’héroïne, qui comme tout salarié passionné, se trouve avec des dons d’ubiquité. Elle est partout, s’occupe de la logistique, du rangement, des clients, des patrons, des relations, de la communication etc…..
Un travail inhumain qu’elle essaie de remplir au mieux, malgré les changements de direction, les rumeurs, les trahisons, les pressions… Ah, cette Jennifer, sacré personnage que nous avons presque tous connu sous une forme différente… Non, l’auteur n’est pas née de la dernière pluie, elle est même intelligente et forte. On peut toujours se dire, d’un regard extérieur : - Mais purée! Elle s’est faite avoir! Mais elle voit pas tout cela arriver, c’est gros comme une maison!!!
Non, c’est possible. A sa place, nous aurions été dans le même engrenage. Se sentir si seul, avoir la boule au ventre, la gorge serrée, comme un poisson hors de son bocal. Plus on avance dans le livre, et plus on se retrouve dans le film magnifique de Sidney Polack "On achève bien des chevaux!"
Atmosphère cruelle, on devient des marionnettes, des acteurs forcés d’un spectacle que des êtres humains, oui des êtres humains et ce mot est trop grand pour ces harceleurs qui poussent à la mort, ont mis en place. L’auteur trouve cette force incroyable de casser cette comédie inhumaine, de se battre pour retrouver sa dignité et rester debout.
Une leçon de courage exemplaire à suivre… Bravo Karine Fleury, j’espère sincèrement lire un autre livre! MAY KHAM

Avis de Muriel Harmonic envoyé en MP sur ma page FB le 7 mars 2013, 20h38

"Quel beau livre et si bien écrit. Quel courage quelle détermination mais quelle souffrance aussi. J'ai lu ton livre en pensant aussi à tous ceux et celles qui ont subi et subissent encore ce harcèlement. Tu n'as pas baissé les bras et pour ça je te félicite."

Avis de Valérie S. envoyé par courriel le 20/02/2013 à 11h52

"Bon voilà. Ce matin, une idée m’a réveillée de bonne heure : celle de lire ton livre fraichement livré par le facteur mais qu’une journée très bousculée ne m’a pas permis d’ouvrir hier.
Agrippée à la couverture, suspendue aux mots, emportée dans les images, dans les rebondissements de ton aventure qui résonnent en moi comme prévu, je n’ai pas vu le temps passer. Aller jusqu’au dernier mot sans m’arrêter était une obligation.
Je viens donc de le refermer mais j’ai ouvert en moi celui de ma propre aventure qui paraphrase bien souvent la tienne.... Incroyable...
Tu es très pudique dans tes sentiments. Tu t’es cachée derrière du sarcasme qui m’a bien fait sourire....Je sais bien ce que c’est. Il y a l’avant et l’après. Seul point positif, comme tu le dis si bien, tu ne pourras plus être harcelée !
Comme c’est drôle.... moi aussi j’ai été déléguée syndicale FO dans mon histoire....Moi aussi cela a été grandement apprécié par ma Direction qui m’en complimente encore à ce jour Sarcastique.... En arrêt depuis Septembre, je ne compte plus les coups de fils de mon chef ou pire, du stagiaire à qui il demande d’appeler ! Je ne compte plus les courriers de demande de paperasse, le contrôle que j’ai subi, celui qu’a subi mon médecin (il a bcp apprécié !!!).
Quand j’ai été victime de harcèlement, et que j’ai eu très peur (pour ma vie) j’en ai d’abord parlé.... aux délégués du syndicat maison Cf... qui m’ont expliqué qu’il valait mieux que je mette la tête dans le guidon sans faire de vague (!!!).
J’ai eu aussi la malchance de tomber sur un médecin du travail véreux (il s’appelait C... le bien nommé....) qui a devant moi appelé mon chef pour lui transmettre ma plainte. Puis il a raccroché et m’a traité de feignante !!!!
Quant aux prud’hommes, je ne t’en parle même pas !!!!
Alors effectivement, moi non plus je ne me laisse plus harceler aussi facilement mais quand même, je fatigue de mes “casseroles” (là, je cite mon DRH !!!). Et après 16 ans de bons et loyaux services (eh oui, moi aussi je suis assez tarte pour continuer à bien faire mon boulot !!) je gagne 1000 € et je suis tout en bas de l’échelle. Les promotions ne sont jamais pour moi : les entretiens se passent toujours très bien et puis après, on m’appelle toujours, un peu gêné, pour me dire que j’avais sans doute le meilleur profil MAIS ..., car il y a toujours un MAIS....
J’aurais de quoi écrire le tome 2 de ton livre....avec le risque de la redondance....sauf que j’y ajouterais des choses
Je souhaite que ton livre soit lu par beaucoup de salariés. Mais j’émets quand même des doutes sur la nature humaine, même si je suis d’un naturel naïf et résolument optimiste...."
Valérie...

lundi 28 janvier 2013

Le mystère de Gargas, classe de CE2-CM1

Pour changer une petite mise en lumière sur le travail réalisé par des enfants d'une classe de CE2-CM1 qui ont écrit une petite histoire policière à faire frissonner. De la graine d'écrivains, la relève est assurée.

Résumé

"Lors d'une sortie scolaire dans des grottes préhistoriques,

les élèves d'une classe découvrent une chose bien étrange...

Une frissonnante aventure qui les amènera à découvrir le fameux mystère de Gargas..."



Mon avis


La jeunesse d’aujourd’hui est très prometteuse. Les enfants aiment les jeux vidéo, c’est une évidence. Pourtant leur imagination est intacte, un enfant reste un enfant avec ses rêves, les aventures qu’il invente.

Un professeur des écoles de la commune de Billère, Mme Virginie L. m’a récemment proposé de venir animer quelques séances d’écriture avec les élèves de sa classe de CE2-CM1, dans la continuité du programme scolaire sur les divers genres littéraires.

J’ai eu l’occasion lors de notre première rencontre, de passer un agréable moment sur le « grill », durant lequel les élèves m’ont posé quantités de questions au sujet du métier d’écrivain, « Comment écrit-on un livre ? D’où vient l’inspiration ? Comment édite-t-on un livre ? » etc. Nous n’étions pas chez Laurent Ruquier , mais ce n’était pas loin ! De vrais petits Polony* en herbe.

Le courant étant bien passé, nous avons décidé de poursuivre nos échanges. Ainsi durant quelques séances nous avons créé un scénario, construit nos personnages et travaillé sur l’intrigue.

Les enfants ont été tout simplement géniaux. Ils ont fait preuve d’une étonnante implication, leur motivation faisait plaisir à voir.

Chaque enfant a écrit chacun des passages de l’histoire, puis à tour de rôle ils les ont lus devant leur camarades. Ensuite, les idées ont été mises en commun, synthétisées et une histoire policière est née. La cohésion du groupe a été parfaite. Personne ne s’est défilé, les plus timides ont laissé leurs incertitudes de côté et ont eux aussi mis leur touche à l’histoire. Quel plaisir pour les petits écrivains de cette classe de retrouver leurs idées, leurs mots, leurs expressions dans cette nouvelle. Car c'est avant tout leur histoire, leur oeuvre.

Deux volontaires ont réalisé avec talent les illustrations de la nouvelle.



Cette expérience gratifiante a réellement plu aux enfants très fiers de montrer à leurs parents leur exemplaire personnel. D’ailleurs je pense que cela a suscité certaines «vocations»… A suivre.

Je me souviendrai longtemps de ces heures passées dans cette classe si motivée et investie dans cette réalisation.

Je remercie la maîtresse Virginie L. qui m’a laissé gérer le groupe tout en m’assistant judicieusement.

Rien de tel pour me donner envie de continuer à animer mes ateliers d’écriture créative en milieu scolaire* .

Un grand merci aux participants:

LES AUTEURS

CM1 :

Younes – Florent – Manon – Clément – Axel – Clara - Théo

CE2 :

Léo – Noah – Justine – Emma – Peio – Charlin – Arnaud – Julien – Ida – Maylis – Rémi – Shana

CLIS :

Jennifer

LES ILLUSTRATEURS

Julien et Théo



Un petit extrait pour vous mettre l'eau à la bouche:

Chapitre I

Une journée d’enfer

"L’orage se déchaînait ce vendredi-là, quand le bus arriva enfin à sa destination : les grottes préhistoriques de Gargas.

Les enfants étaient soulagés de voir cet interminable voyage prendre fin. La maîtresse regarda sa montre : 9h30 et pourtant on se serait cru en fin de journée tellement il faisait sombre. Le chauffeur ouvrit les portes du bus et les enfants en descendirent.

Dix élèves se mirent à courir sur le chemin boueux qui serpentait entre les arbres vers l’entrée de la grotte. Ils tentaient sans succès d’éviter les grosses gouttes d’eau qui leur tombaient dessus.

Splash ! Ploc ! Les gouttes s’écrasaient les unes après les autres sur leurs manteaux. Leurs vêtements étaient complètement trempés.

« Attendez ! Ne vous éloignez pas, nous devons tous rester groupés. Le guide va arriver", cria la maîtresse.

Mais sans l’écouter, les enfants continuaient leur course folle sous la pluie.

- Pfou ! Pfou ! Allez, les gars on y est, encourageait le meneur du groupe Rachid très essoufflé.

Najoi et Anne-Marie frissonnaient, elles avaient froid. Fabienne se tenait les côtes, hors d’haleine d’avoir couru si vite.

Soudain, tous se figèrent. Des bruits de pas parvenaient à leurs oreilles. Les nuages assombrissaient la forêt. Le bruit des pas était de plus en plus fort.

- Que faites-vous là ? tonna une voix grave.

Les enfants hurlèrent de peur et rebroussèrent chemin en direction du bus. Rapidement, ils se cognèrent au reste de la classe qui les avait rejoints.

- Je vous ai dit de nous attendre. Vous serez punis en rentrant à l’école, gronda la maîtresse.

Mais en voyant leurs têtes terrifiées, elle radoucit sa voix et leur demanda ce qu’ils avaient.

- Là…Là… Un fou, il nous suit, il faut partir vite, pleurnicha Najoi.

La maîtresse tendit le cou dans la direction qu’ils indiquaient et scruta la pénombre. Contre toute attente, elle éclata de rire.

- Ah ! Ah ! Mais, non, ce n’est pas un fou, c’est notre guide. Vous avez trop d’imagination les enfants, il faut arrêter les jeux vidéo.

Le guide apparut comme sorti de nulle part. Il était grand, 1,95 mètres, au moins 2 mètres, pensa Gilles. Son nom était bizarre : Victor Rusé. Rusé comme un renard. Rachid et les autres enfants ne l’aimaient pas. Personne ne disait rien. Le guide parlait vite, trop vite. Il paraissait mal à l’aise.

- On dirait un malade mental, murmura Gilles à Rachid.

Les enfants étaient sûrs que cet homme n’était pas normal ils décidèrent de s’en méfier.

- Bonjour, bienvenus sur le site de Gargas.

Le discours de Victor Rusé était sympathique, mais son regard était inquiétant.

D’une voix tremblotante, les élèves répondirent timidement :

- Bonjour.

- Ne restons pas là, dit la maîtresse, allons vite nous mettre à l’abri.

Surveillant le guide du coin de l’œil, les enfants obéirent en silence."



Informations pratiques si vous voulez en savoir plus sur les Grottes de Gargas

Grottes de Gargas

65660 AVENTIGNAN.

Tél. : 05 62 98 81 50

Informations pratiques (<=Cliquez ici pour connaître les horaires et les tarifs)

Site des Grottes de Gargas





1. Natacha Polony et Aymeric Caron, chroniqueurs incisifs de l’émission « On n’est pas couché » animé par Laurent Ruquier.

2. Reprise des animations d’ateliers d’écriture créative enfants, adultes et séniors (en ligne et sur site) dès le 15 février 2013, dans le cadre de mon activité d’écrivain conseil en rédactionnel « DECLICECRITURE »